Quelles sont les différentes options de fixation pour travailler le bois ?

Dans la construction d’un bâtiment ou la fabrication de meubles, plusieurs techniques d’assemblage existent pour réunir et bien arranger le bois. Certaines méthodes sont plus pratiques et faciles à réaliser, d’autres sont plus nobles. Il existe celles qui ont besoin d’une machine particulière et celles qui se font à la main.

Pour réussir votre tâche de menuiserie ou de charpente, différentes options de fixation de bois vous seront conseillées à travers la lecture. Que ce soit par un tenon mortaise, une queue d’aronde ou autre, continuez à lire pour plus de détails.

Revue des principaux assemblages traditionnels - Bois passions et cie

Quelles sont les différentes options de fixation pour travailler le bois ?

Depuis plusieurs siècles, les menuisiers ont toujours cherché les meilleures solutions pratiques et résistantes dans l’assemblage de leurs ouvrages en bois. Quelle que soit la méthode utilisée, fixer un bois doit passer par plusieurs étapes : 

  • Traçage ;
  • Sciage ; 
  • Entaillage ;
  • Encollage qui n’est pas obligatoire ;
  • Emboîtement ;
  • Et serrage.

Notre premier réflexe quand on veut assembler les pièces en bois, ce sera toujours de se munir d’un accessoire de quincaillerie ou des vis. Mais travailler deux morceaux de bois, tout en leur permettant un parfait emboîtement à l’aide des accessoires faits par la même matière, n’est pas compliqué.

Vous aurez un meilleur résultat en termes de qualité, de résistance et d’esthétique. Pour vous lancer dans cette discipline, vous devez avoir un certain niveau de rigueur et de précision, car la plupart des procédés se feront manuellement.

Vous devez disposer des matériels nécessaires électriques ou manuels, comme la scie et le ciseau à bois, la mortaiseuse, la tenonneuse, la défonceuse, la scie à ruban, la scie à format… Vous devez avoir le minimum de compétence à leurs utilisations.

Les différentes solutions pratiques pour l’assemblage de bois

Le début de votre travail est la tracée de base. Vous devez être précis dans la mesure et dans le traçage. Ce sera sur cette précision que repose la qualité finale de votre ouvrage.

Fixez vos bois par la technique de tenon mortaise

Le tenon est une partie saillante cernée par deux nivelages symétriques à l’extrémité de votre morceau de bois. L’épaisseur de votre tenon est le tiers de celle du bois. Réalisez votre mortaise, puis adaptez-y le tenon. Il vous sera plus facile de faire une rectification du tenon par ajout d’une petite cale en bois.

Pour ce faire, avec une équerre, tracez au crayon sur le bois la partie qui va être enlevée, dont la mortaise, et celle à garder qui est le tenon. Percez à l’aide d’un foret votre mortaise jusqu’à son milieu. Puis entaillez-la avec un bédane fin ou un ciseau à bois adapté à ce travail jusqu’à l’obtention de la dimension souhaitée.

Pour le tenon, sciez les joues du bois à partir de chaque épaulement, puis enlevez le rebut par sciage du petit côté. Fixez le bois dans un étau et coupez l’autre face. Si une rectification est nécessaire, utilisez une lime à bois ou un ciseau. Enfin, collez votre assemblage et mettez-le sous presse.

Assemblez vos bois avec des pièces intermédiaires

Comme pièces intermédiaires, vous avez les fausses languettes et les rainures, les lamelles, les tourillons ou les languettes rapportées. On les appelle de faux tenons. Ce sont leurs formes qui les diffèrent, mais leur mode d’assemblage est le même.

Fabriquez votre faux tenon. Selon la forme souhaitée, réalisez la mortaise sur chacune des pièces de bois en assurant que les deux mortaises soient idéalement alignées. Appliquez une goutte de colle dans chaque trou. Placez le faux tenon sur le premier bois et enfoncez-le à l’aide d’un maillet. Assembler les deux pièces en servant de l’autre bout de languette pour le second bois.